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Bold Move: SharpLink Gaming’s Ethereum Acquisition Game

SharpLink Gaming, listed on the Nasdaq, has purchased 176,270 ETH for $463 million, becoming the second largest institutional holder after the Ethereum Foundation.

Cette stratégie a été rendue possible grâce à une levée de fonds de 425 millions de dollars menée par Consensys et des poids lourds du Web3 comme Pantera et Galaxy Digital.

Malgré cette ambition affichée, le titre SharpLink s’est effondré de 70 % après l’annonce d’une potentielle revente d’actions, provoquant une panique sur les marchés.

Une opération colossale : 176 000 ETH achetés en une fois

Un acteur peu attendu vient de frapper un grand coup dans l’écosystème crypto : SharpLink Gaming, une société cotée au Nasdaq, a acheté l’équivalent de 463 millions de dollars en Ethereum. En quelques heures, l’entreprise basée dans le Minnesota s’est hissée au deuxième rang mondial des détenteurs institutionnels d’ETH, juste derrière l’Ethereum Foundation elle-même.

Le chiffre est impressionnant : 176,270 ETH transférés dans leur trésorerie, avec un seul objectif assumé publiquement, faire de l’Ethereum leur réserve principale d’actifs. Le PDG Rob Phythian résume la vision:

Ethereum est pour nous l’infrastructure centrale de l’avenir digital.

Une levée de fonds orchestrée par les géants du Web3

Ce virage stratégique n’aurait pas été possible sans une opération financière XXL. Le 2 juin, SharpLink a levé 425 millions de dollars lors d’un placement privé piloté par Consensys, le mastodonte de l’infrastructure Web3. Autour de la table : Pantera, Galaxy Digital, ParaFi, Arrington, Electric Capital, ou encore Ondo Finance.

À cette date, la valorisation boursière de SharpLink plafonnait à 34,8 millions de dollars. Une levée de fonds plus de 12 fois supérieure à sa capitalisation, un cas quasiment inédit sur les marchés américains. Et l’appétit ne semble pas calmé : 79 millions supplémentaires ont été levés entre le 30 mai et le 12 juin via leur programme de vente d’actions ATM (At-the-Market), avec la même destination annoncée : acheter toujours plus d’ETH.

Des ambitions claires, un pari risqué

SharpLink ne cache pas ses intentions : devenir le premier trésor de guerre Ethereum du monde coté. Le message est clair, le plan est assumé. Mais les marchés, eux, ont réagi brutalement.

Le 12 juin, après une déclaration à la SEC sur une possible revente de 68 millions d’actions, le titre s’est effondré de 70 % en une journée. Panique des investisseurs traditionnels ou effet de dilution massif ? Probablement un peu des deux.

Ethereum au cœur du jeu

Au moment de la rédaction de cet article, ETH s’échangeait autour de 2 550 $, en baisse de 8 % sur 24 heures sous couvert de conflit au Moyen-Orient. La baisse ne devrait pas refroidir SharpLink pour le moment, qui voit dans Ethereum un actif de rendement programmable, bien au-delà du simple token spéculatif.

La société parie sur un futur où Ethereum sera l’épine dorsale du commerce digital décentralisé. Et elle ne le fait pas à moitié, mais plutôt à la sauce Michael Saylor.

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